VIOLENCES CONJUGALES : 4 CATÉGORIES DE FEMMES EN DANGER
VIOLENCES CONJUGALES : 4 CATÉGORIES DE FEMMES EN DANGER
L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales qui affine le profil des victimes de violences conjugales, les femmes handicapées ou plus diplômées que leur conjoint sont plus exposées que d’autres aux violences conjugales.
En 2012 déjà, cette institution revalait que les femmes pauvres (Catégorie 1) ayant entre 35 et 39 ans et vivant en milieu urbain étaient les premières concernées. 1,87 % femmes déclarent avoir été victimes de « violences physiques ou sexuelles » par leur conjoint sur les deux dernières années. En regard, seuls 0,8 % des hommes se déclarent victimes.
Les femmes diplômées (Catégorie 2) cohabitant avec un conjoint ayant fait peu d’études sont deux fois plus souvent victimes de violences conjugales que la moyenne (4 % contre 1,8 %). La profonde insécurité psychique qui pousse les conjoints violents à agir ainsi vient en plus d’un écart de diplôme, du statut social ou de revenu, éléments susceptibles d’accentuer leur manque de confiance en eux.
On observe la même situation concernant l’écart d’âge, car les femmes plus jeunes (Catégorie 3) que leurs conjoints se déclarent, elles aussi, plus souvent maltraitées que la moyenne.
Autre élément. Les femmes handicapées ( Catégorie 4) s’avèrent plus de deux fois plus souvent exposées aux violences conjugales que la moyenne (3,9 % contre 1,87 %). la trop grande tolérance des femmes handicapées vis-à-vis des violences subies.
L’étude se fonde sur les enquêtes « Cadre de vie et sécurité » conduites entre 2008 et 2014 par l’Insee et l’ONDRP. Il s’agit d’enquêtes de victimation menées anonymement auprès des 18-75 ans.
ONDRP